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Le boudoir de Lily

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11 septembre 2012

Epilation laser: bilan un an et demi après

J’ai reçu pas mal de mails me demandant mon avis sur l’épilation laser après plusieurs mois d’arrêt des séances.

J’ai eu au total 6 séances sur les zones des aisselles et du maillot. La dernière séance a eu lieu il y a environ 1 an et demi. Je pense donc qu’effectivement, un petit bilan s’impose.

J’avais eu recours à l’épilation laser parce que je trouve que j’ai une pilosité bien trop abondante à mon goût. J’utilisais jusqu’alors d’autres méthodes d’épilation : cire chaude, cire froide, rasoir, épilateur et j’avais toujours le même problème de poils incarnés au niveau du maillot. C’était plus que moche et souvent douloureux. J’avais beau gommer, hydrater, désinfecter, rien n’y faisait. J’avais toujours de gros boutons rouges et blancs. Bref, vraiment pas top. Pour les aisselles, je n’avais pas de souci particulier mais l’idée d’avoir une zone épilée proprement de façon permanente était plutôt agréable.

Alors aujourd’hui, 1 an et demi après, je dois dire que je suis dans l’ensemble plus que satisfaite. Au niveau du maillot, plus aucun problème de poils incarnés. La zone d’implantation des poils a été vraiment réduite et quand je rase ceux qui repoussent en bordure, ça tient facilement un mois sans retouche. On ne voit même pas de petits poils noirs et drus comme après un rasage classique.

Au niveau des aisselles, les poils repoussent plus rapidement que sur le maillot. En même temps, c’est normal, vu que le laser est efficace sur les poils épais et foncés. Ceux des aisselles étaient plus clairs et plus fins donc le traitement a un peu moins bien pris sur eux. Je le savais et je ne suis donc pas déçue. En gros, si je ne me rase pas, ça fait un petit duvet de poils châtains. Comme ils sont fins et clairsemés, ça fait un effet d’ombre mais ça reste globalement net si on ne vient pas mettre son nez juste dessus.

Donc si c’était à refaire, je le referai sans hésiter. Je pense même refaire 1 ou 2 séances d’entretien cet hiver (puisque le laser fonctionne mieux sur une peau claire quand il y a un contraste plus important entre la couleur de la peau et celle des poils).

Le centre laser du Marais s’apparente davantage à un centre esthétique qu’à un cabinet médical, clairement. Les filles qui m’ont fait les séances étaient des esthéticiennes, pas des dermatos. Or, je sais qu’aujourd’hui la règlementation est en train de se renforcer et que les contrôles des centres laser se durcissent. Sur le fond, je pense que c’est une bonne chose d’encadrer la pratique, le laser étant quand même potentiellement dangereux. Par contre, j’espère que ça ne va pas conduire à une augmentation des tarifs pratiqués si on réserve l’épilation laser aux seuls médecins.

Si je dois refaire quelques séances, j’essayerai de contacter le centre laser d’Amiens pour éviter de retourner sur Paris uniquement pour ça. A voir après en fonction des tarifs.

Bref, pour résumer mon expérience, si vous pouvez le faire, clairement, ça vaut le coup mais n’espérez pas une épilation totale et définitive à 100%. Des poils finiront par réapparaître un jour ou l’autre mais ce sera sans commune mesure avec ce que vous aviez pu connaître avant et je pense qu’ensuite, avec une à 2 séances d’entretien par an, on doit être tranquille.

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18 juillet 2011

Que mettre dans ma valise cet été ?

Encore 4 semaines de boulot et ensuite, vacances ! Cette année, nous partons en vacances avec les copains dans une grande maison avec piscine dans la Drôme. Même si j’ai encore du temps devant moi, j’essaye d’oublier les journées pluvieuses en faisant la liste de ce que je vais mettre dans ma valise. Et là, c’est le drame !

 

En effet, je fais partie de ces gens qui détestent être pris au dépourvu. Donc j’ai tendance à embarquer de quoi faire face à toutes les situations : une invitation à un bal chez l’ambassadeur ? Pas de problème, je suis partie avec une robe de soirée ! Une rando sur la banquise ? Me voilà avec mes bottes fourrées et un pull à col roulé ! Une ballade en mer ? J’ai prévu ma petite marinière et un pantacourt blanc ! Un resto en amoureux ? Regarde chéri, j’ai mis ma petite robe noire avec mes sandales à talons assorties ! Oui, j’ai tendance à prendre tout ça… même quand je pars pour un week end de 4 jours au fin fond du Cantal. Et en plus, je suis super frileuse donc j’ai toujours quelques gros gilets moches mais bien chauds avec moi. Ok, avec l’Espace, on a de la place dans la voiture mais quand même, c’est plus possible !

 

Alors cette année, j’ai décidé de me prendre en main ! Premièrement, j’ai décidé d’acheter une valise de taille réduite et de tout réussir à caser dedans. Je ne m’autoriserai qu’un petit sac en plus pour les chaussures et la trousse de toilette. Et pour la valise, j’ai choisi une valise souple de chez Décathlon (rose s’il vous plaît !) et pas très chère en plus. Elle me resservira dans 3 mois pour l’Ecosse. 50x35x25 cm, voilà le volume à ma disposition.

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Ensuite, la destination en elle-même : la Drôme. Normalement, si tout se passe bien (ce dont je commence quand même à douter en regardant fébrilement la météo tous les jours…), on devrait profiter d’un climat plutôt clément avec du soleil et des températures correctes (si mi-août dans la Drôme, on se pèle, ce sera vraiment pas de bol quand même !). Donc je laisse pulls chauds et gros gilets à la maison. Tout de suite, ça libère de la place !

 

Le but est de sélectionner 1 ou 2 basiques pour chaque type de vêtements (pantalon, t-shirt, robe et jupe) à accessoiriser pour en faire varier le style et 2 ou 3 pièces sympas et un peu plus originales. Comme ça, je peux porter mon pantacourt avec un t-shirt tout simple pour faire le marché le matin, l’après-midi, je troque le t-shirt pour une blouse légère et une capeline pour découvrir les villages provençaux et le soir, j’adopte un bustier noué dans le cou pour un petit resto. Et ça marche ! J’ai commencé les essayages et la simulation du remplissage de la valise : j’ai même encore de la place pour y caser mes bouquins !

 

Pour la trousse de toilette, même cause, même punition ! J’élimine tout ce dont je ne me servirai pas et j’adopte les produits qui servent à tout ! Bye bye gros flacon de Topicrem, alloha beurre corporel au beurre de cacao Palmers ! Hydratant et apaisant, ça m’évite d’emporter aussi un après-soleil. Et le pot de 200g dure des mois pour un encombrement minimum.

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J’investis aussi dans la trousse de voyage Nuxe au prix mini (environ 10 euros). J’utilise la lotion micellaire en démaquillant le soir, l’huile prodigieuse en soin de nuit pour mon visage et mes cheveux, le gel rêve de miel visage et corps pour me laver le visage le matin et la crème prodigieuse en hydratant jour.

Nuxe

Je complète juste avec un gel douche (que j’achèterai sur place) et mon shampooing et me voilà parée ! Pour le maquillage, un peu d’embellisseur Couleur Caramel, mon mascara fétiche Cils architecte, un crayon liner et c’est tout !

 

Donc je récapitule :

-         on prend une valise de taille moyenne et on s’y tient !

-         on liste avant la liste de ce qu’on va faire histoire de cibler un peu les tenues à privilégier : farniente ? Randonnée ? Sorties en boîte ?

-         on choisi des basiques qu’on peut facilement accessoiriser

-         on prend quelques belles pièces pour se faire plaisir et pour sortir

-         pour les chaussures, essayez de vous limiter à 4 paires : une paire de tongs, une paire de sandales à talons, une paire de baskets et une paire supplémentaire au choix.

-         Pour la trousse de toilette, privilégiez les formats « voyage », profitez-en ! C’est la pleine période ! En plus, cela vous permet de tester les produits d’une marque avant d’acheter le format classique qui est rarement au même prix !

11 juillet 2011

Un rêve de robe

Oulala quel manque de rigueur ! J’ai délaissé ce blog pendant près d’un an ! Le dernier post date du 4 août 2010 ! Pas bien, pas bien, pas bien du tout ! Que vous dire pour expliquer ce très très long silence ? Les 6 derniers mois de l’année 2010 se sont écoulés dans un certains flou artistique en ce qui me concerne. J’ai oscillé entre des sources de bonheur énormes et des peurs et doutes affreux. On a diagnostiqué à tort une puberté précoce, puis une tumeur au cerveau, puis une carence en hormone de croissance puis une surdité partielle à ma petite poulette de 1 an tout juste au début du tourbillon médical. Pendant un an, on a enchaîné toutes les semaines ou toutes les 2 semaines les rendez-vous chez les spécialistes : psychomotricienne, endocrinologue, neurologue, ORL, Radiologue, chirurgien pédiatrique… Ce fut lourd même si une fois confrontés à la chose, on ne s’en rend pas vraiment compte : de toute façon, on n’a pas le choix. Forcément, tous ces évènements ne sont pas restés sans impact sur moi, ma vie, mon couple, mon cercle amical. Je suis passée par des moments difficiles, j’ai du faire des choix, d’autres que je n’ai pas voulu se sont imposés à moi et il a bien fallut les digérer, bon gré ou mal gré. J’ai aussi eu de grandes joies : j’ai passé la trentaine au milieu des gens que j’aime qui ont remué ciel et terre pour m’offrir une fête et des surprises comme je n’aurai pu en rêver, j’ai testé la sincérité d’un attachement, la profondeur d’un sentiment, j’ai pu savourer la complicité naissante de mes filles, … Bref, il s’est passé des choses et j’ai eu besoin de prendre un certain recul pour gérer tout ça.

 

Mais il semble que ce tumulte soit désormais derrière moi. Les jours s’égrènent maintenant avec plus de calme et me voilà de retour.

 

Seulement, on ne laisse pas un blog à l’abandon si longtemps sans revenir avec un coup d’éclat. Il faut revenir par la grande porte, sous les flashs et la lumière des projecteurs, bref il faut un retour en grande pompe. Ca tombe bien, je viens justement de faire l’acquisition de LA pièce qui peut faire oublier une si longue absence.

 

Réfléchissons un peu… Je disais donc faire son entrée par la grande porte, sous les flashs… Ok. Mais pour cela, il faut une tenue adéquate. D’accord. Une arrivée triomphale, sous les flashs… Ca ne vous fait pas penser un peu à la montée des marches du festival de Cannes ? Il faudrait donc une tenue adaptée à ce genre d’évènement… Une robe donc, digne d’une star de cinéma. Une robe extravagante qu’on ne peut pas mettre tous les jours, une robe de princesse, digne d’un conte de fées… Oui, il y en a plein les magazines de mode. Mais accessible à un budget de madame-tout-le-monde-qui-bosse-certes-mais-qui-a-un-credit-maison-une-nounou-à-payer-et-des-bouches-à-nourrir ? Comment, cette merveille existerait ?

 

Oui, cette merveille existe. Même son nom proclame sa beauté et son côté féérique. Il s’agit de la robe enchanteresse Naf Naf.

robe_bustier_enchanteresse_naf_naf 

Elle est déclinée dans leurs boutiques depuis l’hiver dernier et je suis tombée amoureuse de leur campagne de pub inspirée des contes de fées. 199 euros. Ce n’est pas donné certes mais pour une très belle robe, je trouve que c’est encore acceptable. Mais bon, j’avais alors d’autres priorités. Et là, je ne sais pas trop comment, je suis retombée dessus et ce fut une nouvelle obsession ! Pas de chance, elle n’était plus disponible dans la couleur qui m’intéressait (nude) sur le site de la marque. Alors je l’ai traquée sur les sites de vente d’occasion. J’ai envoyé mail sur mail à toutes les annonces pour connaître la taille, la disponibilité, la couleur… et j’ai enfin trouvé mon bonheur. Une robe nude taille 38 portée une fois. Dès sa réception, j’ai couru l’essayer. Quelle merveille ! Déjà, elle pèse un certain poids, preuve qu’il y a un vrai travail sur le tissu, entre le jupon, la jupe de base et les pétales de tulle qui donnent cet aspect froufroutant. Et niveau taille, elle est parfaite ; Par contre, c’est bien la première fois que je suis heureuse d’avoir perdu de la poitrine car elle est vraiment très ajustée sur la partie bustier.

 

Clairement, je ne sais absolument pas à quelle occasion la porter (pas de chance, mes 30 ans sont passés et pas sûre que mes amis me suivent chaque année dans mes idées loufoques de fête à thème !) mais je ne me lasse pas de la regarder et de la toucher. Une vraie fierté cette robe !

 

J’aime beaucoup l’esprit « reine des neiges » de la campagne de pub mais je suis très frileuse… Alor je la verrai bien avec une étole en fausse fourrure blanche à la Marilyn Monroe…

 Etole

Pas vous ?

 

Poupoupidou !

 

Et bientôt, l’épineuse question qui revient tous les ans : que mettre dans ma valise ?!

4 août 2010

Envie de couleurs

Vous connaissez l’achat réconfort ? C’est le petit plaisir qu’on se fait quand on a besoin de se remettre d’un moment difficile. Après, à chacun de définir son moment difficile : un coup dur au boulot, une rupture sentimentale, la fin de la saison de desperate housewives, il n’y a plus votre taille sur cette jolie petite robe pendant les soldes,…

La semaine dernière a été particulièrement éprouvante pour moi : un ministre à recevoir à déjeuner au boulot et tout ça à organiser en 36h top chrono et l’annonce de la suspicion d’une nouvelle complication médicale pour ma fille. Et un mari overbooké niveau emploi du temps professionnel. J’étais crevée physiquement et moralement. J’avais l’impression d’avoir vieillit d’un coup.

Une fois tout ça derrière moi (heureusement, les analyses médicales n’ont pas montré d’anomalie pour ma fille et maintenant, je reçois des ministres quand vous voulez finger in the nose), je me suis dis que je méritais bien une petite récompense pour avoir supporté tout ça. Si si, je vous assure !

Samedi, à un anniversaire, j’ai croisé ma cousine qui portait une petite robe Desigual colorée absolument adorable. Quand je l’ai vue, je me suis dis : « je la veux ! » (la robe, pas ma cousine !).

Quelques recherches sur internet plus tard, je tombe sur une vente Ebay de cette petite merveille, avec 0 enchère et fin dans 3 heures. J’ai suivi le compte à rebours et à la dernière minute : paf, j’ai fais une offre et j’ai gagné la vente ! Je vous dis pas dans quel état d’angoisse était mon petit cœur avant de cliquer sur le bouton pour confirmer l’enchère. C’est que j’en ai perdu des coups de cœur comme ça.

Bon, maintenant, je scrute fiévreusement ma boîte à lettre. Mon petit paquet devrait arriver pour la fin de semaine. Maintenant, il faut juste qu’il fasse assez beau pour que je puisse la mettre.

Elle est chouette hein ? Mais elle est à moua ! na !

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3 août 2010

Relooking #2 : l’étude morphologique

Il s’agit donc de déterminer la forme globale du corps pour ensuite savoir les coupes qui le mettent en valeur et celles à éviter.

Malika me montre donc une feuille en papier avec 8 dessins de silhouettes : en rectangle, en huit, en ronde, en triangle, en sablier,… et elle me demande de choisir, selon moi, la silhouette qui se rapproche le plus de ma morphologie. Sans hésiter, j’élimine tout ce qui ne marque pas ta taille. En effet, j’ai une taille assez marquée, des hanches et des épaules. Me restent donc la silhouette en 8 et le sablier. Et là, bonne question. Ayant tendance à me voir plutôt comme une nageuse est allemande plutôt que comme une Betty Boop, je retiens le sablier qui comporte des épaules assez carrées.

« Erreur » me dit Malika. Selon elle, ma silhouette est équilibrée. Mes épaules sont moins larges que mon bassin et ma taille est très marquée par rapport au reste de mon corps. Ma silhouette est donc calquée sur le 8, qui correspond en morphologie à la silhouette « parfaite », celle vers laquelle les autres modèles doivent tendre.

Que ça fait du bien à entendre ! Ayant perdu près de 12 kilos, j’avais un peu de mal avec ce nouveau corps. J’ai un peu de mal à l’appréhender. On est seulement en train de faire un peu connaissance tous les deux. Je me trouve certes plus mince, c’est indéniable mais je trouve que j’ai perdu beaucoup de poitrine et donc à mes yeux, beaucoup de ma féminité puisqu’à mes yeux, mes seins ont toujours été mon atout de séduction n°1.

Malika vient me rassurer : selon elle, mon corps est harmonieux et ma poitrine reste, à ses yeux, assez généreuse pour me permettre de porter de beaux décolletés mais sans le risque d’être vulgaire comme cela pouvait être le cas avec un bonnet et une taille de plus.

Nous passons en revue les quelques vêtements représentatifs de ma garde robe que j’ai rapporté. D’abord les hauts. Oui aux hauts col V, aux bustiers, aux cols roulés et aux cols bateau. Non aux cols ronds et aux emmanchures américaines. Au niveau des manches, je peux porter soit des manches ¾, des longues, des débardeurs mais pas de manches courtes. Je fais effectivement un essai avec un petit T-shirt Esprit noir tout simple : col rond et manches courtes. Oulala, on dirait un bonhomme ! C’est vrai que d’un coup, on dirait que je sors d’un traitement aux stéroïdes !

Ensuite, les bas : niveau jeans, je dois partir sur la forme bootcut pour allonger et affiner la jambe. Surtout pas de slim. Malika me conseille d’investir dans un bon jean de marque, pour avoir une bonne coupe, notamment au niveau des fesses. Selon elle, la forme en 8 permet de prendre des petits hauts pas chers, pas forcément super bien taillés mais à l’inverse, elle conseille de vraiment investir dans quelques pantalons super calibrés. Ok, c’est noté. Faudra que je change mes habitudes moi. J’ai jamais mis un seul Levi’s de ma vie et j’ose pas trop rentrer dans les boutiques de jeans.

Enfin, niveau chaussures, il me faut des talons, pour la démarche chaloupée et surtout, pour étirer la jambe et gagner quelques centimètres. Niveau forme, je dois éviter les bouts ronds et les talons carrés.

Malika me donne aussi pas mal de conseil sur la façon d’accessoiriser ma garde robe actuelle, notamment avec des ceintures. Les ceintures lâches à porter descendues sur les hanches et les ceintures larges et élastiquées à utiliser comme serre taille. C’est vrai que ça « finit » une tenue tout simple type jean et chemise. Je suis convaincue. Là aussi, faudra que je me fasse un stock car je dois avoir seulement 2 ceintures et pas vraiment tip top !

A la fin de ce rendez-vous, je dirais que j’en sais un peu plus sur la façon de me mettre en valeur au niveau vestimentaire. Cela me permet de regarder, non pas un vêtement, mais une coupe et de pouvoir le reposer en me disant « oui, c’est joli, mais ce n’est pas pour moi ». Cela m’a également permis de reprendre confiance en moi et de me dire qu’à l’approche de mes 30 ans, j’allais enfin pouvoir m’amuser avec les fringues et que si je n’osais pas maintenant, je ne le ferai jamais.

Alors zou ! Maintenant au travail !

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8 juin 2010

Relooking #1 : la colorimétrie

Depuis que les émissions de relooking passent à la télé, j’adore ça. Quelle femme ne rêverait pas d’être transformée en princesse par une fille super sympa qui répète tout le temps « ma chérie, ma chérie ! » ?

En octobre dernier, on avait offert un relooking coiffure et maquillage à ma meilleure amie qui n’avait pas le moral suite à une rupture. J’ai assisté à sa séance et ça m’avait assez plu et j’avais mis dans un coin de ma tête de me faire offrir ça pour mes 30 ans. Et puis comme on n’est jamais mieux servie que par soi-même, je me suis dis que ce serait pas mal de commencer la démarche avant ce fameux cap, histoire de le passer plus en douceur. En plus, le moment va bientôt arriver où je devrai renouveler quelque peu mon dressing donc il faut sauter sur l’occasion.

Grâce à un jeu organisé par Special K l’année dernière, j’avais reçu des coupons pour une activité relooking/coaching sportif ou bien-être au choix. J’ai donc regardé les partenaires retenus pour cette opération. Bon forcément dans mon coin, il n’y avait rien. Heureusement que Paris n’est pas loin hein !

J’ai passé en revue les différentes prestations que les agences proposaient, je suis allée voir leurs sites internet et je me suis arrêtée sur Inella Relooking qui me semblait vraiment correspondre à ce que je cherchais.

J’ai contacté Malika qui s’est montrée vraiment charmante et rendez-vous fut pris pour la fin de semaine (super réactivité en plus !) pour réaliser un test de colorimétrie et une étude morphologique.

Le jour J, Malika s’est donc présentée et tout de suite, je peux vous dire qu’elle est crédible. Le genre de fille sur laquelle on se retourne dans la rue pour détailler son look et à qui on aimerait bien demander ses bonnes adresses de shopping. Elle me présente l’organisation des 2 heures que nous allons passer ensemble puis s’attaque donc au test couleurs.

Je pense que vous connaissez le principe mais dans le doute, je refais juste un petit topo. Il s’agit en fait de déterminer les couleurs qui nous mettent en valeurs en drapant au niveau du cou divers tissus de différentes teintes : des verts, des bleus, des rouges, des roses, des jaunes, du doré, de l’argenté… Cela permet de voir si on correspond davantage aux tons chauds et dorés ou aux tons froids et argentés.

Le test commence avec les tissus argenté et doré. Je dois bien avouer que sur le coup, ça ne me paraît pas vraiment évident. En plus, il ne faut pas tronquer l’exercice en fonction de ce qu’on aime ou n’aime pas comme tonalité, là n’est pas la question. Malika me demande de me concentrer sur l’éclat de ma peau, la mise en valeur de mes traits ou au contraire l’accentuation de mes défauts en fonction des différentes couleurs. Au fur et à mesure, l’œil s’habitue et les différences se font plus flagrantes. Je commence à remarquer qu’effectivement, mon teint est plus lumineux et mes traits plus jolis avec un tissu rose ou bleu qu’avec un tissu vert ou saumon.

Après avoir essayé l’ensemble des couleurs, le diagnostic tombe : les couleurs qui me correspondent sont les couleurs dites froides : les bleus, les violets, les roses et les rouges qui ne tirent pas sur l’orange. Out les jaunes, oranges, verts d’eau et dorés (couleurs chaudes). Tant mieux, je préfère les couleurs qui me vont ! C’est déjà ça. Malika complète en me disant qu’en colorimétrie, je corresponds au type « été ». Elle me remet donc 2 cartes avec les tons que je dois privilégier et ceux que je dois écarter. Elle me précise également que ces conseils valent pour les vêtements ou accessoires qui encadrent le visage : t-shirt, foulard, collier, boucles d’oreille, pull, bandeau,… Je peux utiliser les couleurs chaudes en chaussures, en bracelet ou en sac par exemple.

Une fois les bases posées, nous pouvons passer à l’étape 2 : l’étude morphologique.

7 juin 2010

Ayééééé ! Je les ai !!!!!!!!

Mon obsession pour mes sandales rouges était une véritable obsession puisqu’elle n’a pas été remplacée par une autre idée fixe. Non. Mon obsession ne s’est calmée que lorsque je les ai enfin trouvées ! Mes ‘tites chaussures rouges de l’été !

Vendredi dernier, j’avais programmé une journée shopping. La première depuis de très longs mois ! Mais là, ce n’était plus possible : mon régime touche à sa fin et il était plus que temps de renouveler ma garde robe estivale puisque cela faisait environ 3 ans que je passais mes étés en vêtements de grossesse vu que j’étais enceinte ou encore allaitante.

N’ayant pas un budget illimité (snif…), j’avais organisé et planifié ma recherche. Il me fallait un jean, une marinière, un short ou un bermuda et des accessoires (ceintures et chaussures). Quelques jours avant la grande date, j’avais reçu mon chèque cadeau fidélité Etam (chic chic !) et un petit catalogue avec les looks de l’été. Je l’avais feuilleté distraitement jusqu’à ce que mes yeux soient attirés vers une teinte rouge très soutenue là, en bas de la page. Mais que vois-je ?! Une paire de sandales rouges avec talons !!! Aaaaaaaah ! Je les veux !!!! Là, tout de suite, là, maintenant ! Une fois la première crise passée, j’ai listé les points positifs :

1)      Mes chaussures de rêve existent

2)      Elles sont dans mes moyens

3)      J’ai 2 magasins Etam donc 2 fois plus de chance de les trouver et d’avoir une paire à ma taille

4)      J’ai un chèque cadeau dans cette boutique

Bref, tout était réuni pour que la rencontre soit belle.

Vendredi matin, bien sûr, la première boutique où j’ai dirigé mes pas, ce fut Etam. Je ne cherchais qu’une chose bien sûr. Heureusement, vu leur couleur, je ne pouvais pas les rater. Elles étaient là, sur une étagère. Premier coup de flippe : il n’y a que 3 paires, gloups, pourvu qu’il y ait ma pointure ! Je farfouille vite. Un 38, ouf, vite, je prends et je file essayer. Et là, 2ème coup de flippe : le 38 est trop grand ! J’ai maigris des pieds aussi ou quoi ? Horreur ! Malheur ! Je retourne dans le rayon, prête à m’écrouler en larmes dans les bras d’une vendeuse pour la supplier d’en commander en 37 quand j’avise que sournoisement, il y a d’autres paires planquées sur une étagère au ras du sol sous des pantalons. Je deviens fébrile, j’ai des palpitations. Vite, y a-t-il une pointure 37 ? Oui ? Oui !!!!!! Enfin je les ai, je les tiens ! Je retourne les essayer même si de façon complètement stupide et irraisonnée, je me dis que je les prendrai quand bien même elles ne m’iraient pas. Coup de bol, elles me vont.

Je me regarde dans la glace et je contemple la nouvelle femme que je suis devenue grâce à ces chaussures. Et là, je vous entends ricaner mais pour le coup, il y a quand même du vrai dans ce que je dis. Avec ces chaussures, j’ose montrer une part de moi que je n’assumais pas forcément il y a quelque mois. Donc ok, je ne suis pas plus intelligente, pas plus jeune, pas plus légère mais déjà plus en accord avec moi-même et c’est pas rien. Avec ces chaussures rouges, je fais un premier pas dans ma nouvelle vie.

Ca fait donc une semaine que ces petits trésors sont à la maison. Contre toute attente, mon mari aime bien ! Pour le moment, la météo capricieuse ne m’a pas encore permise de parader avec je sais que ce jour approche et je n’en suis que plus impatiente !

Allez, je vous les montre !

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Elles sont bêêêêêlllllllleeeeesssss hein ?

20 mai 2010

Je veux des sandales rouges!

C’est mon obsession du moment. Je suis sûre que vous aussi, vous êtes comme moi. On voit un truc dans un magasine ou en faisant du shopping et là, boum, le flash : ce truc, là, il me le faut absolument sinon je meurs sur le champ/je me roule par terre là tout de suite devant tout le monde/je vais déprimer et manger pour compenser et ruiner tous mes efforts/faire la tête et bouder… Bref, les raisons ne manquent pas mais toujours est-il que depuis, on pense à cet objet jour et nuit et on phantasme notre début de relation avec lui. C’est fou comme une simple ceinture ou des lunettes de soleil dernier cri peuvent changer une vie, un peu comme le battement d’ailes d’un papillon.

Tout ça pour dire qu’en ce moment, ce que je veux par-dessus tout, c’est une paire de sandales rouges. On m’aurait dit ça il y a à peine deux moi, j’aurai haussé les épaules et me serrais contentée d’un « pfft » dédaigneux mais aujourd’hui, je me damnerais pour une magnifique paire rouge vernie.

J’imagine déjà mon allure de star avec : plutôt estivale avec un bermuda en jean et une petite marinière, parfaite pour les vacances à St Malo ou carrément glamour avec une robe noir et une ceinture corset rouge assortie…

Quand je pense qu’hier, je suis passée à côté de ça à un prix défiant toute concurrence :

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Tout ça parce que j’ai fais mon devoir de mère en tripatouillant de la pâte à modeler avec ma grande ! Bouhhhhh ! J’pourrais bien lui en toucher 2 mots pour lui suggérer un cadeau de fêtes des mères mais à 2 ans et demi, j’ai plus de chances de me retrouver avec une boîte à bijoux en boîte de Cœur de Campagne recyclée qu’avec ce petit joyau.

Bon, tout espoir n’est pas perdu : ma paye arrive lundi prochain et dans 1 semaine, je descends sur Paris. C’est bien le diable si je ne trouve pas mon bonheur à la capitale. Et après, à moi la démarche chaloupée de Marilyn ! En attendant, si vous trouvez quelque chose dans ce genre là:

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Faites moi signe !!!!!!

17 mai 2010

L'épilation au laser

Je trouve que du côté de la pilosité, la nature ne m’a pas gâtée. Je me trouve assez poilue. Bon, il faut certainement dire aussi que j’ai dû faire des mauvais choix en étant plus jeune. Si ma mère m’avait un peu mieux informée sur les avantages comparés de l’épilation au rasoir ou à la cire, je ne me serais peut-être pas lancée dans une épilation des bras au rasoir électrique à 14 ans… M’enfin, ce qui est fait est fait.

Je crois que j’ai du essayer à peu près toutes les méthodes : rasoir manuel et rasoir électrique à l’adolescence, épilateur et cire achetée en grande surface au début de l’âge adulte puis épilation en institut depuis que j’ai commencé à bosser.

Au niveau des zones, je suis toujours restée classique : demi-jambes, maillot et aisselles. J’étais plutôt contente de mon épilation en institut : ça me fait un moment à moi, je discute avec ma copine l’esthéticienne et le résultat dure une bonne quinzaine de jours avant d’avoir besoin d’une retouche.

Le souci, c’est que ça va faire bientôt 6 ans que je le fais en institut et qu’à la longue, le poil ne disparaît pas mais il s’affaiblit un peu, il est plus fin et il a donc plus de mal à sortir malgré une hydratation quotidienne et un gommage hebdomadaire. Donc moins de poils mais des boutons liés à des poils incarnés surtout au niveau du maillot, je vous dis pas la grande classe.

J’ai bien sûr demandé conseil à mon esthéticienne, mon dermato, la communauté internet… On m’a recommandé les masques d’argile verte sur les zones concernées, l’utilisation de la crème Kérapil (soit disant révolutionnaire), l’application d’un désinfectant… Je n’ai constaté aucune amélioration.

Sur le net, dans les nombreux forums que je consultais, j’ai lu que la vraie solution à ce problème était l’épilation dite « définitive » donc l’épilation au laser. J’ai commencé à me renseigner dessus mais quand j’ai vu les prix, je me suis dis « waouh, bien trop cher pour moi pour le moment ! ».

Et puis Ô joie, quand le papa Noël est passé cette année, il m’a déposé un petit chèque sur lequel je ne comptais pas du tout et qui a donc rendu cette possibilité envisageable, en tous cas pour le maillot et les aisselles. Chic chic chic ! Il me restait maintenant à trouver un institut pour faire ça. Bon, forcément, sur Amiens, rien de rien. Ah si, un centre dermato qui demande de laisser les coordonnées pour un rappel. J’ai du parler 4/5 fois au répondeur et j’attends toujours. Heureusement que Paris n’est pas trop loin, là bas, je sais que je vais trouver.

Effectivement, je trouve ! Voire même, j’en trouve trop ! J’ai vite l’impression que les centres laser ont poussé comme des champignons à tous les coins de rue de la capitale. Comment faire le tri ? Hop, je retourne sur les forums histoire de recueillir des avis sur les 2/3 adresses que j’ai repérées. Je déchante vite : on a l’impression que chacun bosse pour un centre et qu’il encense le sien et dénigre les autres. Pas facile d’avoir un avis objectif sur la question.

Après plusieurs recherches, je tombe sur celui-ci, le centre laser du Marais qui a plutôt des échos favorables. Et qui pratique des prix qui sont susceptibles de correspondre à mon budget. Je prends rendez-vous pour le 29 janvier. Je profite de la prise de rendez-vous pour poser quelques questions : comment se passe la première séance ? Que faut-il faire avant ? Ca dure longtemps ? La personne m’indique que je vais rencontrer un dermato qui vérifiera que je peux suivre le traitement (par rapport à d’éventuels antécédents, à ma couleur de peau, à ma pilosité…) et que s’il donne son aval, la première séance se fera dans la foulée. Je dois me raser 3 jours avant car le laser se fait sur des poils d’environ

1 mm

et je peux appliquer de la crème anesthésiante avant la séance pour minimiser la douleur. Ok, j’ai bien tout noté.

Le jour J, je me présente au centre, un peu flippée quand même de savoir ce qui m’attends. Le dermato me reçoit de suite. Honnêtement, je ne sais pas s’il est vraiment dermato, je ne lui demande pas son diplôme donc ça reste du déclaratif mais bon… Le diagnostic est vite expédié, je crois que ça a du durer moins de 3 minutes. C’est donc ok pour moi. Il estime qu’il faudra entre 6 et 10 séances pour tout traiter. Euh, moi j’ai le budget pour en faire 4/5, pas plus… Bon, après je réfléchis et je me dis qu’il a intérêt à forcer sur le nombre de séances mais comme on paye la séance à l’unité, pas de piège pour moi.

L’esthéticienne me fait donc de suite passer dans la cabine. Il a une table et un gros bloc électronique : le laser. Je me mets en sous vêtements, elle me tend des lunettes de protection et zou, en avant.

Malgré l’application de la crème, je sens quand même bien le passage sur la zone du maillot. Mais je ne peux pas dire que c’est douloureux. A chaque impact du laser, un jet d’air froid vient anesthésier la peau. Ca commence à sentir un peu le brûlé mais ça doit être normal. Pour les aisselles, je suis bluffée car je ne sens pratiquement rien alors que je n’y avais pas mis de crème. En 10 minutes, la séance est terminée. Pendant que j’applique de

la Biafine

, l’esthéticienne me dit que chaque séance détruit environ 20% des poils et que ceux-ci tombent en 7 à 20 jours en gros. Lorsque je me rhabille, j’ai l’agréable surprise de constater que les zones traitées ne restent pas du tout sensibles, contrairement à une épilation à la cire. La peau est certes un peu rouge mais pas gonflée. Et le soir, je constate que les rougeurs ont disparu (mais j’applique quand même de

la Biafine

matin et soir pendant 2 jours comme on me l’a conseillé au centre).

Au bout de 2 semaines, mes poils commencent effectivement à tomber. Je vois que ça commence un peu à se clairsemer. Chouette !

J’en suis aujourd’hui à ma 3ème séance et c’est une réussite. Au niveau du maillot, je vois vraiment une très nette différence. Je pense que je vais faire 5 séances dans un premier temps (donc encore 2) et que je reprendrai rendez-vous dans 5/6 mois pour une éventuelle retouche si besoin.

Je suis tellement contente que j’aimerai bien faire les demi-jambes car on prend vite goût au fait de se savoir nette tous les jours et de ne pas avoir à se poser la question de l’épilation avant de choisir sa tenue pour la journée. En gros, si le papa Noël est encore gentil avec moi cette année, je fonce. Par contre, j’irai sûrement dans un autre centre. Non pas que je ne suis pas satisfaite de celui que je fréquente actuellement mais uniquement pour une question de tarifs. Et après, à moi les belles gambettes !

14 mai 2010

Mon régime

Première étape dans ma reprise en main : mon régime.

Comme je l’ai indiqué, j’ai eu un déclic en début d’année. Pour être franche, il faut reconnaître que les vacances d’hiver entre copains dans le Massif Central n’ont pas du aider. Oui, en général, la cure pomme de terre/fromage/charcuterie est rarement prescrite dans le cadre d’un régime amincissant. Ajoutez à ça que je suis accro à une certaine enseigne de fast food et que quand j’y mange, je ne me contente pas d’une salade, bref, vous aurez compris qu’il y avait du boulot.

J’ai toujours été plus ou moins dodue. En tous cas depuis que je dois avoir 7 ou 8 ans. Quand j’étais petite, je mangeais chez mes grands parents le midi et pour ma grand-mère, si je n’avalais pas mon demi crottin de chavignol à la fin du repas ou mon croissant au Nutella pour le goûter, c’est que j’étais souffrante. L’adolescence n’a pas arrangé le problème et mon manque d’intérêt pour le sport non plus.

Bref, mon IMC n’a jamais dépassé la limite de la normalité (entre 18 et 25) mais ça plafonnait quand même.

Et donc en janvier, un matin, prise conscience. Je retiens ma respiration dans tous mes pantalons, ça bloblote de partout quand je marche (vous voyez très bien ce que je veux dire par ce terme n’est-ce pas ?) et surtout, l’image que me renvoie le miroir ne me plaît pas. Mais alors pas du tout ! Il faut agir !

Commençons par réfléchir au régime qu’il me faut… Des régimes, j’en ai quand même fais quelques uns par le passé : les crèmes repas Milical, un régime à base de soupes, un WW selon un magazine, des diètes maison tenues 5 jours… Bref, pas terrible tout ça et surtout, un résultat ultra décevant.

Je me connais. Je suis restée assez scolaire et même si j’ai décidé de me prendre en main, si je me lance la dedans seule, je vais tenir 1 semaine et fondre ensuite sur le premier cheeseburger qui croisera ma route (et j’en croise beaucoup, je vous promets). Zhom m’a bien proposé de m’aider en me disant que j’étais grosse tous les matins jusqu’à ce que j’arrive à mon poids idéal mais je pense que cette délicate attention aurait fini par avoir raison de nos 12 ans d’amour. Il me fallait donc obtenir cette aide de l’extérieur. J’aurai pu aller voir une diététicienne mais je n’avais pas envie de rajouter des contraintes supplémentaire (devoir aller à des rendez-vous à 30 bornes de la maison) donc j’ai opté pour la solution qui a semblé convenir à des milliers de personnes : je me suis inscrite à Weight Watchers, WW pour les intimes.

Ma belle maman et mes belles sœurs l’avaient fait il y a quelques années avec des résultats probants et sans avoir à oublier leur vie sociale ou leurs petits péchés mignons. Bon, moi, la vie sociale, avec 2 moutards en bas âge et une maison paumée, elle se résume à sa plus simple expression mais des péchés mignons, ça, en revanche, j’en ai plein ! Et coup de bol, même au fin fond de ma campagne, dans le bled d’à côté, y’a une, non que dis-je, deux réunions WW hebdomadaires !

Le 6 janvier 2010, j’ai donc poussé les portes de la réunion WW pour la première fois. Bon, niveau fréquentation, c’est pas là que je vais me faire des copines branchées. La plupart des adhérentes (je vais dire adhérentes parce que même s’il y a quelques hommes, ils ne pèsent pas lourds (hahaha !) à côté de toutes les dames de l’assemblée) doivent avoir dans les 50/60 ans et doivent s’habiller chez Daxon ou la Blanche porte (non, je ne dénigre pas !). Niveau corpulence, il y a de tout : du très gros au très maigre. Bref, de quoi se donner envie et se rassurer.

La réunion est bondée. Forcément, c’est la première semaine après les fêtes : on est en plein dans les bonnes résolutions pour la nouvelle année et l’envie d’effacer les kilos festifs du réveillon. Je fais donc la queue qui avance lentement jusqu’au bureau d’inscription et à la machine qui va devenir mon rendez-vous hebdo : la balance ! Après une bonne demi-heure de queue, j’y suis enfin. Je remplis mon petit papier avec le poids que je souhaite perdre : 8 kilos selon mes estimations. Et là, je monte sur la balance. Hein, quoi ? Qu’est ce que c’est que ces chiffres qui s’affichent là ?! Je me retourne, prête à dire au petit plaisantin qui a mis son pied sur la balance de bien vouloir déguerpir de là, mais personne. Je suis seule, désespérément seule sur cette balance qui affiche 66,6 kilos. Certaines me diront que c’est un poids tout à fait correct. Mouais… Sauf quand on mesure 1m57, là, tout de suite, ça le fait moins. Ca veut aussi dire que d’un point de vue médical, je suis au dessus de la limite normale de l’IMC. Ca y est, je suis officiellement une personne en surpoids.

Encore traumatisée par ce que je viens d’apprendre, je suis avec une extrême attention la réunion qui se déroule et me concentre furieusement sur les bases du nouveau programme propoint mis au point par WW. Pour être honnête, le contenu de la réunion n’a rien de bien excitant. C’est très stéréotypé et assez gnangnan mais je me laisse quand même prendre au jeu par le côté bon enfant. Je repars de là avec mon petit classeur et le programme et une motivation d’acier pour m’attaquer à ces vilains kilos.

Je comprends vite que mon principal souci, c’est pas une question d’équilibre mais une question de quantités. Je mange beaucoup trop. Pas en dehors des repas mais pendant les repas. Donc la première semaine, je m’astreints à peser mes aliments, à compter les rations en nombre de cuillères à soupe ou à café. Je réalise aussi que quand je vais au McDo, j’avale en un repas les propoints qui me sont alloués pour un jour et demi… Bref, une bonne prise de conscience et un début de changement dans mes habitudes alimentaires. Première satisfaction après une semaine : -1,7 kilos ! Je suis bluffée ! Surtout que je me rends compte que je n’ai pas faim en fait. Je reconnais mon seuil de satiété et je ne me goinfre plus. Je continue pour autant à me faire plaisir : une pizza de temps en temps, des frites mais j’apprends aussi à le gérer et à ne pas jouer la surenchère.

Plus qu’un régime, j’ai le sentiment de réapprendre à manger et petit à petit, les kilos s’envolent. 4,5 en 1 mois et là, à 3 mois et demi, plus de 10 kilos perdus. Pour moi, c’est une réelle victoire de tenir sur un aussi long terme et je suis fière des compliments que je reçois de la part de mon entourage. Je me fixe désormais une limite de 53 kilos avant de stabiliser.

Par contre, maintenant, je flotte dans tous mes pantalons et j’ai perdu pas mal de poitrine. Il va me falloir un peu de temps pour me familiariser avec ma nouvelle silhouette. Comment ça je suis jamais contente ?!

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Le boudoir de Lily
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